lundi 27 mai 2013

Lundi 27 mai 2013 : Santa Clara a Velha – Sagres

Réveil avec les coqs de la ferme voisine du gîte. Tout le monde est paré pour le petit déjeuner sauf que….le pain n’est toujours pas là. Prévu à 7h30, il arrivera à 7h45. Pendant ce temps, les chiffons, les bombes pour graisser les chaînes sont sortis des sacs pour nettoyer et huiler la mécanique des vélos. Depuis quelques jours, la chaleur, la poussière et le vent n’ont pas ménagés nos belles montures.

Le Top départ pour manger est enfin donné. Ensuite au moment du départ, Guy de Tarbes s’aperçoit que son pneu avant est usé. Vite, celui-ci est changé pour prendre le départ.

Après une petite descente vers le village, la route continue sur 14 km de montée vers le col : portela das Corchas. Elle est sinueuse à travers les montagnes, et parfois au détour d’un virage, une grande rafale de vent surprend les cyclistes. La température a chuté depuis hier, et le soleil est timide ce matin. Au loin, vers le sud (notre direction), de gros nuages laissent le doute quant à une journée sans pluie.

Au village de Monchique, (Monchique au Portugal, se gèle, se gèle, Monchique au Portugal, se gèle au mois de mai…oups, pardon, Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent, Colhiques dans les prés…..) un arrêt afin de regrouper toute l’équipe avant « d’attaquer » 24 km environ de descente. Waouh ! Mais il fait froid, BRRR ! Où est donc passée la grande chaleur des jours derniers ? Le vent est de plus en plus intense et la vigilance est de rigueur pour éviter les écarts sur la route. De plus, la circulation est devenue plus dense à l’approche de Portimao et de la MER.

Après quelques hésitations pour trouver la route vers Lagos (les panneaux indiquent les routes à grandes circulation interdites aux cyclistes, mais aucune ou très peu d’indication par les petites routes), voici les cyclos sur la route 125.

A la recherche d’une « aire de pique-nique », nous trouvons une palmeraie en bord de route. Chacun essaie de s’abriter du vent froid. Les manches longues sont ressorties….SNIFF !

L’après-midi, nous effectuerons 45 km dans le vent, sur une route vallonnée, avec une circulation dense. Les automobilistes roulent assez vite. Vers 16h, arrivée à Sagres, terme de notre étape. Un détour avant de rejoindre l’hôtel, pour aller jusqu’au Cap St Vincent : point de plus au Sud-Ouest de l’Europe.

Les appareils photos sont sortis pour immortaliser cet instant. Puis retour à Sagres pour rejoindre nos chambres.

Repas au restaurant en face de l’hôtel :

Amuses gueules : pain, beurre, pâté de sardines, olives noires

Entrées : choix entre : soupe de légumes, soupe de poissons ou salade de laitue et tomates

Plat : choix : lasagnes avec salade ou merlu filets au meunier ou dinde grillée

Dessert au choix : flan, tarte à la crème, gâteau de Wafer, melon ou ananas.

Comments

[julien]

Dernière étape et surtout bravo à vous tous pour ce périple, accompagnés de toutes les saisons.
Bon retour à tous dans vos foyers en attendant de se revoir
Amitié valérie gros bisous julien on t attend papaloulou l apéro est sorti !!!!!!!!!!!

[CLAUDIE]

Vous voilà dans le vent de l'Atlantique...ce ne doit pas être agréable en effet pour pédaler, si encore il vous poussait....Demain, dernière étape de votre périple. Vous arriverez à Lisbonne, et juste avant, vous passerez à Setubal, ce qui me rappelle une ancienne chanson interprétée par Jacqueline François, en 1955: Les Lavandières du Portugal:
Connaissez-vous les lavandières
Comme on en voit au Portugal
Surtout celles de la rivière
De la ville de Setubal ......
Refrain:
Tant qu' y' aura du linge à laver
On boira de la manzanilla
Tant qu' y' aura du linge à laver
Des hommes on pourra se passer
Et tape et tape et tape sur ton battoir
Et tape et tape tu dormiras mieux ce soir.

( les plus jeunes ne doivent pas connaître)

Alors, Mesdames, surveillez les hommes, s'ils vous échappent, ils sont peut-être allés retrouver ces lavandières ....!!!......

Profitez bien de vos derniers moments de tourisme à Lisbonne, bon vol pour le groupe qui prend l'avion.
Courage à Roland, Jean-Michel et Jean-Louis qui vont refaire le parcours à l'envers, avec le camion, d'abord jusqu'à Tarbes, puis jusqu'à Ermont où ils seront impatiemment attendus...
Grosses BISES à TOUS.
Claudie